lundi 30 novembre 2015

Carabins suite et fin

Cher lecteur, si tu lis ce blog depuis le début, je n'ai plus besoin de te présenter les Carabins, l'équipe de football canadien de mon université. Figure toi qu'ils étaient en finale de la Coupe Vanier, le trophée de champion universitaire du Canada ! Et figure toi, encore mieux, que j'étais accrédité pour cette finale. Et ça, pardon de me la jouer, mais c'est la classe.

Me voilà donc reparti à Québec, deux semaines après la brillante victoire des Carabins en finale provinciale face à l'équipe locale. Cette fois-ci, c'est le titre national qui se joue, titre que les Carabins ont remporté l'année dernière et qu'ils espèrent remporter une deuxième année consécutive.

Bon, malheureusement, ça ne s'est pas passé comme prévu. Les adversaires, l'université de British-Columbia à Vancouver pour votre gouverne, ont gagné en inscrivant une pénalité à la dernière seconde. Un petit choc pour moi qu ai fini par devenir un vrai supporter de cette équipe et qui me retrouvait au milieu des joueurs en pleurs (vraiment !) à devoir recueillir quelques réactions sans vraiment avoir le cœur à le faire.

Comme quoi ma passion pour le sport peut parfois venir entraver mon métier de journaliste ! Maintenant que j'y pense, heureusement que mon cher père n'a pas emprunté la voie à laquelle je me destine (chose qu'il a envisagé un temps m'avait-il confié), lui qui supporte encore moins bien que moi les déceptions sportives.

Pour ceux qui veulent absolument avoir le résumé du match, vous pouvez aller lire celui-ci sur le site de Quartier Libre ici : http://quartierlibre.ca/les-carabins-sinclinent-en-coupe-vanier/. Et, comme la fois précédente, j'étais accompagné de ma photographe de luxe Sarah qui s'est encore gelé les extrémités sur le bord du terrain pour vous offrir cette vue du bord du terrain. Pour voir la galerie, c'est à cette adresse : http://quartierlibre.ca/galerie/

Maintenant que la saison est finie, je ne sais pas trop ce que réserve mon avenir au sein de la rédaction du journal. J'espère pouvoir couvrir d'autres sports pour continuer à pratiquer tout en m'entraînant. C'est déjà une belle expérience, donc une réussite pour mon séjour qui se voulait aussi une période d'entraînement pour le futur.

A tantôt !

mardi 17 novembre 2015

Sept jours plus tard

Cher lecteur, ma plume ce soir est quelque peu alourdie. Pour plusieurs raisons.

Je ne sais pas pourquoi cette semaine en particulier a été choisie. Mais je crois que je viens de passer les sept jours les plus chargés en émotion de toute ma vie. Depuis mardi dernier, j'ai pris des gros coups au moral. De la date d'anniversaire de la mort d'un des mes amis aux attentats que j'ai vécus impuissant de l'autre côté de l'océan en passant par l'annonce du décès d'une de mes plus vieilles idoles, sans doute l'un des meilleurs joueurs de rugby de l'histoire, Jonah Lomu. Je me souviendrais toujours de cette demi-finale de Coupe du Monde de rugby 1999 regardée dans le salon de mon arrière-grand-mère dans le fief familial allemand avec des nombreux parents. Ce match au cours duquel le grand Lomu avait foulé aux pieds le XV de France avant que les Bleus ne réussissent l'un des plus beaux matches de leur histoire. Depuis ce jour, j'ai toujours voué une crainte respectueuse à cette équipe des All Blacks et de savoir que ce joueur qui semblait innarêtable sur un terrain de rugby s'éteint à 40 ans m'attriste d'une manière que je ne saurais décrire. Tout ces éléments pris en compte, je serai tenté de dire que j'ai passé une (pardon) pu**** de semaine de merde.

Mais. Mais.

Mais j'ai vu le stade de Wembley, le temple du football anglais, et donc de l'ennemi héréditaire chanter la Marseillaise. J'ai vu les terrains de NFL et de NHL se parer des couleurs bleu, blanc et rouge alors que le mois de novembre est traditionnellement réservé aux couleurs des militaires américains. J'ai vu tous les sports du monde rendre un hommage poignant aux victimes de ces horreurs. J'ai vu un footballeur italien pleurer en enfouissant son visage dans un drapeau français pour célébrer un but. J'ai couvert pour le journal de la fac une finale provinciale de football canadien universitaire gagnée à la dernière seconde depuis la loge de presse. J'ai pu prendre une photo avec la coupe de champion du Québec, bien cachée sous un tas de vêtements. J'ai pu faire une interview d'un des joueurs champions en direct à la radio. J'ai bu des bières avec des potes, j'ai été voir l'ami Gilles​ faire le mariole sur scène avec son saxophone, j'ai marqué mon premier but officiel en carrière avec mon équipe de soccer. Et j'ai été voir une victoire des Canadiens de Montréal sur un but en or dans la patinoire tout en mangeant une poutine, ce qu'on peut qualifier de rêve d'une vie.

J'avais promis à mon oncle Matthieu en partant, qui est en quelque sorte mon guide spirituel dans le journalisme, que je réserverais ce blog à raconter mes expériences sur place, que ce ne serait pas un journal intime mais pas intime. Pour une fois, je vais passer outre cette promesse. Parce que ce soir, j'ai besoin de mettre tout ça sur papier, enfin, sur pixels, pour me soulager. Vous connaissez pour la plupart mon frère Louis, vous savez combien il aime parler tout le temps. Eh bien ce soir, c'est moi qui raconte ma vie. Parce que si vous lisez ce blog c'est que vous tenez un petit peu à moi (ou alors vous tombez sur ce post par hasard et vous vous demandez bien qui est ce taré sentimental qui écrit des romans sur ses états d'âme) et donc que je tiens aussi à vous. Je ne finirais pas par mon traditionnel "à tantôt", ni par un "je vous aime" quelque peu excessif. Simplement,

Vivez la vie !

dimanche 15 novembre 2015

Les Carabins sont champions de la Coupe Dunsmore

Cher lecteur, voilà un titre qui va te laisser perplexe, je le sais "Mais c'est quoi, fichtre la Coupe Dunsmore ?" Pour les plus assidus de mes fans (ou mes amis les plus fidèles... Culpabilisez un peu là) vous le savez puisque vous m'avez suivi pendant que je faisais des chroniques radio parlant de l'équipe de Football (Canadien) Universitaire de l'Université de Montréal.

La Coupe Dunsmore, c'est le trophée de champion du Québec en gros. Et les Carabins (de ma fac donc) allaient affronter le Rouge-et-Or de l'Université de Laval à Québec pour le titre. C'est LA grosse rivalité entre ces deux équipes et Laval est plus ou moins champion depuis 12 ans. Sauf l'an dernier. Et sauf cette année. Parce qu'au terme d'un match incroyable (et pourtant j'en ai vu des matches de football dans ma vie) ils ont gagné de deux points. Vous vous moquez du match, je le sais et je le comprends : pour le peu d'entre vous qui connaissent les règles du football (canadien), vous ne savez sans doute pas qui sont les Carabins.

En revanche, laissez moi vous parler de mon expérience sur cette rencontre. Déjà avant le match, on (ah oui, j'étais avec ma pote Sarah) a eu le droit à un VRAI tailgate. Mais si, la fête d'avant match avec des barbecues de partout, des jeux à boire, des supporters colorés, des concerts et de la bière. Quand on voit qu'à Montréal on a à peine quelques tentes et un peu de musique, ça fait un peu de peine. Bon vous me direz : à Montréal c'est en pleine ville alors que là-bas c'est déjà limite la campagne leur stade.

Mais là où on prend une claque c'est quand on voit les équipements en salle de presse. En mode loge sur le haut d'une des tribunes du stade. D'ailleurs, on est juste à côté des loges des VIP. Bon on n'a pas le même buffet mais au moins on a à boire, on a des chips, on a une télé avec les ralentis. Ca c'est fou.

Et de pouvoir se promener sur le terrain à la fin quand les joueurs soulèvent le trophée, de pouvoir les interviewer, interviewer le coach, de discuter avec les supporters du match puis de remonter pour écrire le résumé du match, c'est ça que je veux faire. J'ai la chance d'avoir un job (ou une job en québécois) qui me permet de vivre ma passion de près et j'ai bien l'intention de continuer dans cette voie.

Le summum de la journée : voir la Coupe Dunsmore posée dans la salle de presse, cachée sous un tas de manteau (véridique !) et poser à côté. C'était sans doute l'un des sommets de ma courte carrière de journaliste mais, comme pour d'autres événements que j'ai couvert (la NFL à Londres notamment) cela m'a conforté dans ce que je fais. Et c'est toujours plaisant.

Si vous voulez tout de même savoir ce qui s'est passé pendant le match, allez lire le résumé sur le site du journal de l'Université, Quartier Libre. (là http://quartierlibre.ca/victoire-a-la-derniere-seconde-pour-les-carabins/). D'autres infos viendront comme les réactions des joueurs et du coach et même un photo-reportage de Sarah. En espérant que je pourrais aller au match suivant.

Plus d'infos à venir sur ce blog. D'ici là, à tantôt !

mercredi 11 novembre 2015

Balade au Mont-Royal

Cher lecteur, depuis mon arrivée ici j'ai été plutôt avare d'illustration de mon environnement. Non pas que celui-ci soit moche ou quelconque, mais je dois confesser mon manque de passion envers l'outil photographique. Pas par paresse, plutôt par peur de ne pas pouvoir vivre l'instant présent car trop concentré sur mon appareil photo.

Mais étant allé me promener sur le Mont-Royal cette semaine, j'ai pensé que l'occasion était bonne de prendre enfin quelques clichés pour vous faire profiter du parcours. Bon, soyons honnêtes, c'est juste une forêt en automne comme il pourrait y en avoir en France sur le début du parcours. Mais la vraie attraction du Mont-Royal c'est le belvédère perché au sommet qui offre une vue imprenable sur le centre-ville de Montréal.

Voilà donc, juste pour vous, ces quelques photos qui vous donneront, je l'espère, l'envie de venir voir ça de plus près.

jeudi 5 novembre 2015

Silence dans le studio, ça tourne

Cher lecteur, je ne t'ai pas oublié. Pour la première fois de ma vie... Non, pour l'une des premières fois de ma vie, je suis pris par le travail. Je découvre avec un mélange d'appréhension et d'excitation le fait de devoir travailler pour les cours. A 25 ans, vous me direz qu'il n'est jamais trop tard.

Alors pourquoi rompre le silence sur ce blog ? Pour vous raconter mes matches de football avec le PSG Club de Montréal ? Non, peut vous chaut j'imagine. Pour vous parler de la soirée d'Halloween ici ? Je pourrais. Mais c'est dépassé et je n'ai pas de photos pour l'illustrer. Donc non.

Non, pour une fois je vais faire ma promotion sur ce blog. Pour une fois *tousse, tousse* ! Oui, bon, je le fais beaucoup. Mais ça vous permet de suivre un peu mes aventures ici. Tout ça pour dire que je vais retrouver le média que je pratique le plus volontiers : la radio.

Demain (enfin, demain pour moi) le vendredi 6 octobre je vais passer à l'antenne de la radio CISM qui est la radio de l'Université de Montréal pour parler d'un sujet qui me tient également à coeur : le football américain. Enfin, canadien, mais la nuance est ténue.

Sachez que l'équipe de l'Université commence les matches à élimination pour accéder au titre de champion. Et en tant que journaliste "insider" de l'équipe pour Quartier Libre, le journal de la fac, je suis invité à présenter le match de samedi à l'antenne. Un exercice qui me ravit.

Pour ceux qui voudront en savoir plus sur le match, ou simplement m'écouter en direct, connectez vous vers 12h05 au Canada, 17h05 en Angleterre ou 18h05 en France (pour les autres pays, adaptez vous, je ne sais pas où vous êtes tous) à cette adresse : http://cism893.ca/ puis cliquez sur "Ecoute en direct" Je devrais passer à l'antenne pendant cinq grosses minutes à partir de 12h10 ici donc restez dans le coin pour m'écouter.

J'imagine qu'il y aura un podcast en réécoute mais vous n'aurez pas le frisson du direct. J'espère que vous serez nombreux derrière le poste demain, même si le sujet ne vous parle pas forcément de prime abord.

D'ici là, à tantôt !

lundi 19 octobre 2015

Winter Is Coming


Cette image tirée de la série Game of Thrones (mon lectorat ne se résume pas à mes amis Facebook qui reconnaissent évidemment la référence) n'a jamais été aussi vraie. L'hiver arrive. En ce jour d'élection au Canada, la température atteint pour la première fois la valeur symbolique de 0°C. Le 19 octobre. Tout ce qu'on m'avait promis risque d'être encore pire que prévu. J'ai bien vu le regard mi-amusé mi-compatissant de ma prof que j'ai vue ce matin qui me disait "Ah c'est ton premier hiver ?" Non, ce n'est pas mon premier hiver. C'est mon premier hiver canadien !

Et malgré tous les avertissements du monde que j'ai eu, je crois que, tant qu'on ne l'a pas vécu, on n'est jamais prêt.

Il va donc falloir s'équiper en conséquence ! Et vite. Parce que rien que sur les cinq minutes de vélo pour me rendre à la fac depuis chez moi, je risque l'hypothermie, la perte d'un de mes doigts ou la congélation instantanée façon Han Solo dans l'Empire Contre-Attaque (en parlant de Star Wars, guettez la prochaine bande-annonce de l'épisode VII cette nuit !). Voire les trois à la fois. J'envisageais d'investir dans un manteau long en poils de caribous mais on m'a recommandé de plutôt empiler les couches de vêtements que l'on peut ôter ensuite. J'y penserai.

Enfin, puisque c'est un peu l'événement ici, parlons des élections. Ou du moins, je vais essayer de vous expliquer ce que j'en ai compris. N'ayant fait aucune recherche à ce sujet et n'ayant pas vraiment eu d'explications à ce propos, je ne suis pas certain de ce que je vais avancer. Mais c'est pour vous donner une idée de ce que l'on peut s'imaginer quand on arrive de France où c'est relativement plus simple.

Il semblerait que les Canadiens votent dans leur province pour élire des gens qui seront au parlement à Ottawa. Donc au Québec on a cinq partis : Libéraux, Démocrates, Conservateurs, Indépendantistes et euh.. d'autres Libéraux il me semble. Ces gens ont une liste, plus ils ont de voix, plus ils ont de sièges. Et ensuite, les gens à l'Assemblée élisent le Premier ministre canadien, le chef de l'Etat, un peu comme au Royaume-Uni ou la Chancelière en Allemagne. Donc on ne vote pas directement pour le premier ministre canadien mais pour le Premier ministre québécois (Stephen Harper actuellement, un conservateur) qui va lui élire le Premier ministre canadien. Je crois.

Après, ce qui est bizarre c'est que si ce sont les Indépendantistes du Bloc Québécois qui sont élus, ils doivent voter pour un Premier ministre dont ils ne veulent pas parce qu'ils veulent que le Québec soit indépendant ? Etonnant. Enfin voilà, je commence à connaître les têtes et les noms après deux mois ici (oh punaise, ça fait déjà plus de deux mois...) mais je suis toujours bien incapable de savoir à quoi ils vont servir exactement. Si ça vous intéresse, je pourrais vous raconter qui a gagné.

Voilà, c'était la minute politique. Profitez-en, il n'y en aura pas beaucoup sur ce blog !

A tantôt !

jeudi 15 octobre 2015

Tout ça c'est bien mais... Si on danse ?

Cher lecteur, rassure-toi, je ne parlerai pas de danse ici. Pourquoi ce titre alors ? C'est une blague que les amateurs de Gaston Lagaffe comprendront. Et pour les autres, le vrai titre de l'article est plutôt : tout ça c'est bien mais... et les cours ?

Oui parce que depuis le début, j'ai souvent décrit ma vie insouciante ici et mes nombreuses activités extra-scolaires. Mais je suis quand même en cours neuf heures par semaine (oulah !) et il faut travailler un peu aussi. Et puis ça rassurera mon petit papa qui croit sans doute (à tort) que je n'en fiche pas une (bisous, papounet :) ).

Donc oui les cours. Pour ceux à qui j'ai déjà envoyé des nouvelles, vous savez déjà que c'est assez intéressant. Mais que jusqu'à maintenant, c'était très théorique. Sauf que, heureusement, on tend plus en plus à pratiquer. Dans le cours d'Analyse de la Pratique Journalistique (donné par Alain Saulnier, vous pouvez checker sur Google, c'est un journaliste plutôt expérimenté), le prochain exercice consiste à aller couvrir un fait divers. Donc il va falloir aller chez les pompiers, chez les policiers, à l'hôpital... Pour trouver un sujet de fait divers. Puis interroger les témoins, les personnes impliquées et tout. Je n'ai pas l'habitude de ce genre de sujet mais je suis assez motivé à l'idée de faire du journalisme de terrain. Et non de terrain de sport pour une fois.

L'autre cours qui devient un peu plus pratique, c'est celui d'Ecriture de Presse, dispensé par Mr Pierre Brisson. Dans ce cours, on a eu la semaine dernière une conférence avec une environnementaliste québécoise, Kim Cornelissen qui nous a parlé un peu du Canada et du Québec avant COP 21. je n'en dis pas plus pour l'instant, ça va venir. L'idée était d'écrire un tweet le soir même sur le sujet de la conférence de presse, quelque chose de très court donc. Puis pour le lendemain un texte radio de 30 secondes, un petit peu plus développé. Et enfin pour aujourd'hui, une semaine après, il fallait développer le sujet et écrire un article sur les points abordés lors de la conférence.

J'ai envie de partager avec vous ce dernier exercice ! Comme ça, ça me fait plaisir. Ca vous donnera une bonne idée de ce que je fais ici et puis c'est un sujet intéressant qui peut vous donner envie de creuser un peu le sujet avant ladite conférence COP 21 qui se tiendra en France. Je n'en dis pas plus, bonne lecture et...

A tantôt !

Kim Cornelissen : « J’ai tellement peu confiance dans le Canada à la COP21 »

A l’approche de la conférence COP 21 sur les changements climatiques qui doit avoir lieu à Paris en décembre prochain, Kim Cornelissen a tenu une conférence de presse à l’Université de Montréal expliquant ses craintes que cette conférence ne soit un échec pour le Canada et le Québec. Kim Cornelissen est la propriétaire du site Bepop et Cie qui se bat pour la protection de l’environnement depuis plusieurs années.

Jeudi dernier, elle s’est adressée pendant plus d’une heure aux étudiants du DESS en journalisme de l’université pour expliquer son manque de confiance à l’approche de cette conférence. Pour elle, « malheureusement, il y a peu d’espoir » que cette conférence ait un véritable impact sur les mentalités. « Parce que la majorité des gens qui sont là pensent que l’économie, c’est le centre de l’univers, » explique-t-elle. Et non plus l’environnement comme lors des premières conférences organisées dans les années 90.

L’autre souci, selon elle, c’est que les gouvernements du Canada et du Québec, en plein période de campagne électorale, tiennent un discours contradictoire sur l’environnement. « Ils veulent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), soit. » Le Québec a en effet annoncé récemment vouloir réduire ses émissions de GES De 37,5% d’ici 2030. « Mais en même temps le Canada développe les sables bitumineux et le Québec se place de plus en plus en faveur du pétrole, » déplore Kim Cornelissen. Elle parle même d’état-pétrolier pour le Québec, c’est-à-dire un état qui tire 30% de ses revenus du pétrole et du gaz.

Et cette direction inquiète l’environnementaliste. Premièrement parce qu’elle craint que l’importance du pétrole dans une économie n’entraîne des conflits. Mais également parce que « lorsque l’on est un état pétrolier, on a tendance à ne pas développer les énergies renouvelables, » déplore-t-elle. Elle prend pour exemple les pays scandinaves qui sont les bons élèves de la planète en termes d’énergies renouvelables. Encore récemment, la Suède a annoncé sa volonté de se débarrasser complètement des énergies fossiles d’ici 2050. Mais à l’inverse, Kim Cornelissen pointe du doigt la Norvège, un état pétrolier qui tire 30% de ses revenus de l’exploitation du pétrole selon le site de la CIA et qui a refusé, lors du protocole de Kyoto en 1997, de s’imposer un plafond d’émission de GES.

Kim Cornelissen ne souhaite pas voir le Canada ni le Québec prendre cette direction mais elle semble résignée. « J’ai tellement peu confiance dans le Canada. S’ils prennent une position forte à COP21, ça peut améliorer les choses, » espère-t-elle. « Mais la position qu’ils adoptent est tellement peu cohérente que je ne sais pas à quoi m’attendre. » La conférence aura lieu du 30 novembre au 11 décembre prochain au Bourget, à Paris. Elle réunira 195 Etats plus l’Union Européenne soit 196 signataires.

mercredi 7 octobre 2015

Du football et de la bière

Un titre suggestif, cher lecteur, c'est vrai. Mais c'est pour tenter d'attirer les lecteurs qui auraient abandonné ce blog soi-disant qu'il n'y aurait pas assez de posts. Ce à quoi je répondrai : pardon, promis je vais essayer d'en faire plus.

Du football et de la bière donc. De la bière déjà parce que j'ai pu, pour a première fois de ma vie, aller à l'Oktoberfest ! Bon, malheureusement on était loin de l'Oktoberfest munichoise avec des serveuses en dirndl portant 12 chopes dans chaque main, des hommes avec une moustache en culottes de peau ou une fanfare qui joue des chansons à boire. Bon pour la fanfare il y a avait bien trois bonhommes avec un tuba, un banjo et un tambour mais c'était pas la folie. Le fait est qu'il s'agissait plus d'un événement de dégustation de bières locales dans des touts petits verres à shots. Et pas de wurst, pas de bretzel, pas de schnitzelbrot... Bref, pas vraiment Oktoberfest.

Sauf que cette journée du dimanche n'était pas finie, loin de là ! Il a fallu ensuite aller supporter le Paris-Saint-Germain face au rival marseillais ! Direction le Laurier, mon nouveau quartier général pour les matches de football. Là où nous sommes d'habitude une trentaine, le bar était rempli et il y avait au moins 200 personnes. Le match n'ayant pas été complètement maîtrisé par Paris, on a peu entendu les 199 supporters parisiens (oui, un Marseillais s'était glissé dans la foule, courageux) mais l'ambiance était sympa. On a même eu la petite surprise de voir le comédien Ramzy Bedia arriver en cours de match, l'occasion de faire une petite photo ! Le PSG l'ayant emporté 2-1, cela venait compléter un week-end riche en émotions sportives avec l'élimination des Anglais, la défaite de Chelsea et la victoire du Bayern.

Mais ce n'est pas tout pour le football. Parce que regarder c'est bien, mais jouer c'est mieux ! Avec l'ami Gilles, nous sommes allé nous entraîner avec les joueurs du PSG. Bon en fait c'est le PSG Club Montréal, le groupe de supporters local avec qui je regarde les matches au Laurier. Et nous voilà, moi en maillot du PSG et Gilles en maillot de l'équipe de rugby de la Géorgie, à gambader pendant deux heures sur le terrain de soccer de la ville de Montréal. Une bien belle installation d'ailleurs, mais un peu loin de tout. Il faut enchaîner vélo et métro puis re-vélo pour y aller. Mais ça valait le coup. Enfin, pas si j'en crois mes jambes encore un peu courbaturées. Reste maintenant à se trouver une place dans l'effectif et à briller sur le côté droit de la défense, à l'image d'un Philipp Lahm ou d'un Lilian Thuram.

C'est tout pour aujourd'hui mais vous aurez très vite de mes nouvelles puisque ce soir se joue le premier match de la saison de hockey sur glace. Et je suis plus que prêt. J'attend ce moment depuis trèèèès longtemps et je suis venu au Canada en grande partie pour ça. Il est temps d'en profiter !

A tantôt !

samedi 26 septembre 2015

Non, il n'est pas encore congelé

Cher lecteur, tu m'en veux et c'est normal. Cela fait désormais plus d'une semaine que je n'ai plus donné de nouvelles sur ce blog, et j'en suis navré. Le fait est que, le temps passant, les choses commencent à se poser petit à petit. De plus, l'actualité sportive étant de plus en plus fournie (Ligue 1, NFL, Ligue des Champions, Coupe du Monde de rugby)(j'espère que vous avez vu cette fabuleuse victoire des Gallois sur les damnés Anglais) j'ai de moins en moins de temps pour vous envoyer des nouvelles.

Mais je ne suis pas encore tombé dans la routine pour autant ! Premièrement, j'ai récupéré l'ancien vélo de l'ami Gilles. Et ça, c'est une vraie amélioration. Plus besoin de compter sur les transports, parfois longs à attendre, pour se rendre en ville ou en cours. Le problème, et c'est ce que j'allais aborder ensuite, c'est qu'il s'est subitement mis à faire FROID ! En trois jours, on a perdu 10 degrés ! Il ne neige pas encore, on a 14 degrés de marge, mais ça commence à se rapprocher sensiblement. Ce qui est aussi une bonne nouvelle parce que ça veut dire que le hockey va reprendre. Mais pour le vélo, c'est moins marrant.

Sinon, dans un registre plus perso-centré, jeudi dernier, certains n'ont pas manqué de me souhaiter un joyeux anniversaire. Pour ceux qui ne le savaient pas (oui, après tout, vous n'êtes pas obligé de connaître ma date d'anniversaire par cœur), j'ai atteint l'âge... critique des 25 ans. Je profite de l'occasion pour remercie tous ceux qui ont pensé à moi en ce jour difficile. Je dois avouer qu'au delà du symbole de quart de siècle, c'est surtout la perspective de me dire que si le jour de mes 15 ans, on m'avait dit que je serai à Montréal 10 ans plus tard je n'y aurai jamais cru. Et pour ça, je danse la vie, je chante, la vie, je ne suis qu'amour.

Les prochains jours vont voir le retour tant attendu du hockey à Montréal ! Du vrai hockey. Pour l'instant il y a des matches mais ce n'est que la présaison, les matches amicaux en gros. Pourtant on sent que l'ambiance monte petit à petit en ville. Les journaux parlent encore plus de ça mais même les bus affichent des messages comme "Go Canadiens Go" pendant les matches ! J'ai hâte de voir ce que ça va donner pendant les vrais matches !

A tantôt

jeudi 17 septembre 2015

Aujourd'hui, à la une

Je t'en ai déjà parlé, cher lecteur, mais j'ai maintenant la preuve de ce que j'avançais : un article tout beau, signé par mes soins, dans la page Sport du journal de la fac ! Et, ô joie, celui-ci est même annoncé en une du journal, honneur suprême pour une première. Pour vous permettre de profiter de cette entrevue (oui, ici on ne dit pas interview), voilà ce que ça donne.


Alors, forcément, ça rend moins bien que sur du papier, mais c'est l'idée. Et puis, je vous aime bien, mais je ne vais pas vous envoyer le journal par la poste, ce n'est pas comme si ça allait me coûter un bras.

Sur ce, bonne lecture et à tantôt !

samedi 12 septembre 2015

I had a dream

J'avais un rêve, cher lecteur. Un rêve dans lequel je passais un an à Montréal. Et dans ce rêve, j'allais voir un match de hockey sur glace au Centre Bell. Eh bien ce rêve va se réaliser. Depuis aujourd'hui, je suis l'heureux (euphémisme) titulaire d'un billet pour aller assister à la rencontrer entre les Canucks de Vancouver et les Canadiens de Montréal.

Plusieurs fait rigolos sur ce match. Déjà, la plupart d'entre vous connaissent les Canucks de Vancouver pour être la franchise préférée de Robin Scherbatsky, incarnée par la belle Cobie Smulders, dans How I Met Your Mother.

But, hummm

Deuxièmement, un des joueurs les plus "punchy" de ces dernières années à Montréal, Brandon Prust, est parti cet été pour Vancouver. Au plus grand dam des supporters. Ce match sera son premier match à Montréal sous ses nouvelles couleurs et ce genre d'événement est toujours beau à vivre.

Enfin, c'est un match "unique" cette saison puisque Vancouver est un équipe de l'ouest et Montréal une équipe de l'est. Dans le championnat nord-américain, les équipes des deux conférences ne jouent que deux fois l'une contre l'autre chaque année, une fois dans chaque ville. Quand d'autres équipes viennent plusieurs fois par an à Montréal, les Canucks ne feront qu'une seule fois le déplacement. Et quand on sait que les équipes de l'ouest pratiquent souvent un jeu très offensif, le spectacle promet d'être au rendez-vous.

Cet événement sera évidemment relaté sur ce blog en détail pour vous faire vivre cette soirée qui s'annonce riche en émotions.

A tantôt !

mercredi 9 septembre 2015

Profession : journaliste

Ca y est, cher lecteur, j'ai le plaisir de t'annoncer que je suis officiellement journaliste ! "Quelle différence avec avant en fait ?" Hmm, bonne question... Eh bien je suis officiellement journaliste au Canada ! Ça, c'est de la différence.

Sur quoi s'appuie cette déclaration empreinte de fierté et de narcissisme ? Oui, c'est vrai, qu'est ce qui définit un journaliste ? Pour ceux qui veulent une vraie réponse, j'ai eu un cours trois heures là dessus hier soir, je suis prêt ! Pour les autres, disons que c'est quelqu'un qui pratique le journalisme. Facile mais vrai. Or, ce mardi 8 septembre a été une journée pleine de journalisme pour moi.

Pour le compte de Quartier Libre, le journal de l'Université de Montréal, j'ai été visiter les nouveaux vestiaires de l'équipe de football de la fac. Au milieu de tous les grands médias de sport locaux (RDS, TVA Sports, Radio Canada, et autres) il y avait le petit Raoul avec son enregistreur et son carnet de notes.

Sauf que petit Raoul n'est plus si petit que ça et que les vestiaires des Carabins, ils sont pas mal (non, vraiment, c'est des super vestiaires pour une équipe universitaire, c'est des installations de pro) mais quand on a fait les vestiaires de Wembley, on ne se laisse pas impressionner. On prend plein de notes et on rentre rédiger.

Pourquoi tant de hâte ? Mais parce qu'il faut y retourner ensuite. Et pour interviewer un des joueurs cette fois-ci. Le jeune Louis-Mathieu Normandin, receveur de son état chez les Carabins de Montréal, talentueux joueur et étudiant puisqu'il a été titulaire d'une bourse pour ses performances en cours et sur le terrain. Vous en saurez plus sur lui dès que le journal paraîtra, soit mercredi prochain il me semble.

Pour ce qui est de la présentation du vestiaire, c'est ici http://quartierlibre.ca/un-nouveau-vestiaire-pour-les-carabins/

Bonne lecture et à tantôt !

dimanche 6 septembre 2015

Du travail, encore du travail !

(pour le titre il y a une référence ici https://www.youtube.com/watch?v=OEQ83NHk6v0 Les vrais reconnaîtront, les autres m'imagineront en train de maugréer dans ma barbe un peu comme ça)

Cher lecteur, en ce dimanche tranquille au Québec, il m'a été donné le temps de m'atteler à un exercice que je n'avais plus pratiqué depuis fort longtemps : les devoirs ! Que ceux qui pensent "C'est vrai, depuis au moins 24 ans" quittent cette page en ayant honte d'eux.

Le retour sur les bancs de la fac n'implique pas seulement de retrouver l'ambiance studieuse d'une classe mais également l'ambiance studieuse de son bureau à domicile. Alors certes le bureau ici ressemble très fortement à un canapé de salon mais qu'importe.

Comme je le disais à mon colocataire avant d'écrire ce blog, faire ses devoirs, c'est un petit peu comme faire le Tour du Mont-Blanc (en marchant, pas en courant comme ce dingue de Nicolas Fabre l'a fait récemment. Encore bravo mec !) : le faire c'est chi**t mais le finir c'est jouissif. Personne ne se dit avec plaisir : chouette des devoirs. Par contre tout le monde fait une petite danse de victoire quand c'est fini. Moi, ma danse de victoire, c'est de partager avec vous le fruit de ce travail.

En exclusivité, mes réflexions sur l'évolution du métier de journaliste.

Le journaliste du 21e siècle doit-il être un geek ?
Au vu de la lecture de l’article de Mercier et  Pignard-Cheynel Mutations du journalisme à l’ère du numérique : un état des travaux, publié en 2014 dans la Revue française des sciences de l’information et de la communication, une question me vient à l’esprit : les journalistes de demain doivent-ils être des geeks ? Peuvent-ils exister sans Twitter ni Facebook ou bien sans tenir un blog sur internet ?
Je crois qu’il est indispensable aujourd’hui d’au moins comprendre comment fonctionne l’information en ligne. Sans forcément être un adepte quotidien de Twitter, il faut être capable de retrouver un tweet, savoir comment fonctionnent les hashtags car cela peut amener une piste ou une information pour un reportage.
Le journalisme en ligne est avant tout du journalisme. Il a les mêmes règles d’écriture et exige une même rigueur. Le contenu sera le même, c’est le contenant qui change. Pour un média numérique, l’ajout de liens hypertexte est important alors qu’un tel outil n’existe pas sur le papier. Tout comme le fait d’ajouter une vidéo à un article en ligne. Un journaliste qui se contenterait de copier-coller son texte papier sur le net ne ferait plus vraiment du journalisme.
Si rien ne remplace le terrain pour trouver des sources ou des informations, la toile peut se révéler un formidable outil pour démarrer ses recherches. Il est important de savoir où et comment chercher de telles informations car Internet peut vite se révéler chronophage si l’on ne sait pas s’en servir efficacement.
Les journalistes qui exercent depuis des années peuvent être récalcitrants à l’idée d’utiliser toutes ces nouvelles technologies mais elles sont parties intégrantes du journalisme d’aujourd’hui et de demain. C’est pour cela qu’il est important que les formations de journalistes incluent des éléments d’apprentissage de ces nouvelles technologies. Ne serait-ce que pour s’en servir de manière minimale car elles ne suffisent pas pour être un bon journaliste. Mais les exclure totalement revient à se priver d’une partie importante de la panoplie d’un journaliste aujourd’hui. 

D'ailleurs ce blog n'est-il pas un peu le reflet de la pensée exprimée dans ce billet ? Vous avez quatre heures.
A tantôt !

vendredi 4 septembre 2015

E.T Téléphone Maison

Ca y est, cher lecteur, je suis on ne peut plus installé à Montréal. Quelle différence avec le début de semaine et l'aménagement au sein du nouvel appartement ? L'appartenance à la communauté téléphonique de Montréal ! Non, tu ne rêves pas, cher lecteur, je suis désormais équipé d'un téléphone mobile intelligent local.

En fait pour être tout à fait précis, il s'agit de mon ancien téléphone équipé d'une carte locale. Et, ô joie, cette carte me permet d'appeler partout au Canada, d'envoyer des sms partout dans le MONDE (!) et également de recevoir des appels de partout dans le monde. Et ce, sans aucune limite de temps. Donc si vous vous retrouvez à la fin du mois et que vous ne savez pas quoi faire du crédit que vous avez en trop, n'hésitez pas à m'appeler (prenez toutefois en compte les six heures de décalage horaire, que je ne sois pas trop agressif en décrochant le téléphone à 3 heures du matin, heure locale).

Autre bonne nouvelle, qui réjouira les personnes appartenant à la catégorie "Paternel" (donc juste une personne en fait, mais vous avez le droit de vous réjouir tout autant) : je suis officiellement journaliste pour le journal de l'Université ! Le timing étant une qualité essentielle dans ce métier, j'ai eu la chance/le talent de me présenter au local du journal au moment où ils recherchaient quelqu'un pour faire l'interview d'un joueur de l'équipe de foot US de la fac, l'autre journaliste ayant eu un empêchement. Me voilà donc sommé d'aller rencontrer le jeune Louis-Mathieu Normandin, receveur pour les Carabins de Montréal et titulaire d'une bourse sportive. Vous en saurez plus dans la prochaine édition de Quartier Libre. Et si vous n'avez pas accès à ce canard de qualité (© Jacques-Etienne), je vous ferai parvenir une version numérique.

Comble du bonheur, le journal est à la recherche (était en fait, puisque je compte bien m'atteler à cette tâche) d'une personne pouvant/voulant couvrir les matches de l'équipe de football en direct sur Twitter puis à faire le résumé sur le site internet. Le tout en étant accrédité pour les matches, peut-être même pour les matches à l'extérieur. Ils recherchent également d'autres sujets sportifs que je ne manquerai pas de proposer et de réaliser pour le compte de l'édition papier et de l'édition numérique. Le tout étant rémunéré, je ne peux que me réjouir de cette opportunité qui va me permettre de faire ce que je préfère : joindre l'utile à l'agréable, dans une situation où l'utile peut s'apparenter à l'agréable et vice-versa.

J'allais oublier le plus important : +1 438-928-1784. Vous l'avez compris c'est mon numéro de téléphone. Tapez le directement comme ça, pour les sms ou pour les appels, et ça devrait arriver sur mon portable. Enfin, je crois. Si ça ne marche pas, dites le moi, je trouverai la solution.

Ah et pour ceux qui chérissent leur forfait et ne peuvent le dépenser à outrance, j'ai toujours Skype/Whatsapp et Facebook donc c'est pas comme si vous n'aviez aucun moyen de me joindre. Pour raconter quoi ? Je ne sais pas. Votre vie, par exemple.

A tantôt

lundi 31 août 2015

Foyer Doux Foyer, version 2.0

Cher lecteur, ta perplexité est compréhensible. Je n'ai toujours pas écrit 10 articles sur ce blog que déjà je reprends un titre que j'avais déjà utilisé. Manque d'inspiration ? Que nenni ! Si tu avais suivi mes pérégrinations, tu saurais, cher lecteur, que c'est aujourd'hui le jour officiel où William et moi emménageons !

Pendant une semaine, nous avions un appartement d'appoint, le temps que celui que nous réservions pour l'année soit libre. Et c'est désormais chose faite. Nous avons étrenné l'appartement et avons eu le plaisir de découvrir quelques détails qui nous ont assuré que cette année allait se passer pour le mieux.

Premier très bonne surprise : la présence d'une console de jeu Nintendo 64. Avec, s'il vous plaît, Mario Kart 64 et Goldeneye, deux monuments du jeu vidéo. Le tournoi de l'année entre William et moi est déjà parti, et mal parti puisque j'ai été défait à Goldeneye et que l'ordinateur a sournoisement promu William vainqueur du Grand Prix alors que nous étions à égalité de points... L'année va être longue !

Nos chambre sont plutôt spacieuses, tout comme la pièce à vivre qui fait salon/cuisine/salle à manger. La salle de bain est également une bonne surprise puisqu'en plus d'une douche il y a une baignoire à jets ! Idéal pour se prélasser lors des froides journées d'hiver.

Comme des images valent mieux qu'un long discours, je vais joindre à ce post une petite vidéo de visite de l'appartement. J'ai longtemps conspué mon frère Louis qui faisait de même dans sa chambre d'hôtel thaïlandaise mais force est de constater que l'idée n'est pas si mal (l'intelligence blablabla...).


pour ceux qui ne peuvent pas voir la vidéo elle est ici aussi : https://youtu.be/zEqhZfw9xSs


Voilà, cher lecteur, il ne me reste plus qu'à te donner mon adresse :

Mr Raoul Villeroy de Galhau (oui, bon, ça vous le saviez)
5870 A Avenue McShane (le A est important)
MONTREAL QC     H3S 2G3 (Un espace entre MONTREAL et QC, plusieurs entre QC et H3S et un à nouveau entre H3S et 2G3)
CANADA (Ca, vous le saviez aussi)

Il va sans dire que toutes vos cartes postales sont les bienvenues, ainsi qu'envoi d'espèces, dons, chèques et autres. Et plus d'excuse pour ne plus venir puisque vous avez l'adresse et que vous avez vu qu'il y a de la place.

Alors, à tantôt !

jeudi 27 août 2015

Un post avec des mots et/ou des phrases et/ou de la ponctuation

Cher lecteur, mes plus plates excuses. Comme me le faisait justement remarquer un fan assidu récemment, cela fait longtemps que je n'ai plus donné de nouvelles ici. Le train-train du quotidien m'a déjà rattrapé et je suis englouti dans la routine de la rentrée étudiante. Aussi, pour toi cher lecteur, voici le récit peu commun des courses au supermarché canadien !

Oui parce qu'ici, il y a quand même plusieurs choses assez particulières à savoir avant d'aller faire ses courses au supermarché. Déjà : oubliez la nourriture française et surtout le fromage. Ça coûte un bras à chaque fois et j'ai pas confiance dans des trucs qui ont voyagé aussi longtemps.

Deuxième surprise : les jus de fruits. Vous savez, quand vous achetez du jus "multivitaminé" (qui n'a de vitamines que le nom en fait, il faudrait plutôt dite "multifruits" mais passons), il y a toujours la liste des fruits présents dedans. Sauf que là, la liste est présentée ainsi : Pommes et/ou raisins et/ou oranges et/ou banane. Donc en fait, en achetant une brique, si vous n'avez pas de chance, vous n'avez que du jus de pomme, c'est ça que ça veut dire ? C'est tout de même bizarre comme présentation reconnaissez.

Autre élément surprenant : les steaks hachés. Il n'y en a pas ! On a fait trois fois le tour du magasin avec William entre le rayon frais, le rayon surgelés et le rayon boucherie. Rien ! On est à la frontière avec les Etats-Unis (relativement, presque) et il n'y a pas un seul steak haché à la ronde ! Comment on va faire nos barbecues/match de football américain nous ?

Enfin, sachez ici que si votre supermarché est fermé pour X ou Y raison, vous pouvez toujours aller à la pharmacie. Oui, oui, la pharmacie, c'est un petit peu le magasin du coin avec des fringues, de la nourriture, du matériel scolaire, des magazines... ah et un peu de médicaments aussi. Donc quand ton propriétaire te dit fièrement : "Oui, il y a deux pharmacies au coin de la rue", il faut comprendre que c'est pratique pour toi pour aller faire les courses.

Enfin, avant de vous laisser vaquer, une petite info qui pourra toujours vous servir si vous vous promenez au Canada une fois. Tous les fours affichent la température en degrés Farenheit. Donc ce n'est pas la peine d'essayer de cuire vos pizzas ou vos nuggets avec 250° marqué sur le fous parce qu'à 120 degrés, même en restant 30 minutes dans le four, tout ce que vous aurez ce sont des nuggets tièdes et de la pizza molle. Sur ce, à tantôt !

dimanche 23 août 2015

Allez les Bleus !

Tu ne rêves pas, cher lecteur, tu as le droit à un deuxième article le même jour ! Et non, on ne va pas parler du match de rugby de l'équipe de France ou de la sélection pour le Mondial, contrairement à ce que tu as pensé en lisant le titre. "Le type n'a donc rien à faire de ses journées pour passer son temps à écrire des bêtises sur Internet..." Au contraire ! Après l'office dominical de ce matin (voir le résumé du match ici), il était temps pour moi d'aller à une autre grand-messe : celle du football. Attention, cher lecteur, ne commence pas à confondre football et soccer je te prie. Ici, le football, c'est le football américain (techniquement, c'est même du football canadien mais ceux qui voudront un exposé sur les différences entre les deux sports n'ont qu'à m'envoyer un mail).

Il se trouve que les Carabins de Montréal, l'équipe de l'Université de Montréal dont je fais partie (la fac, pas l'équipe !) jouait cette après-midi contre les Gee-Gees d'Ottawa au stade situé à une dizaine de minutes de l'appart. Les Carabins qui sont d'ailleurs champions en titre de la Coupe Vanier, soit champions universitaires du Canada. Coup d'envoi à 14h mais surtout tailgate à 11h ! Le tailgate c'est quoi ? C'est la meilleure idée que les Etats-Unis ont jamais eue. Plutôt que d'attendre bêtement le match chez soi, on vient en avance devant le stade avec son barbecue, sa bière et ses saucisses et on... ben on mange. Mais on fait la fête, il y a de la musique, tout le monde a son beau maillot sur les épaules et boit pour fêter le match. Si c'est pas bon esp' tout ça. Bon moi, vous l'avez compris, j'étais à un tailgate à l'église mais passons.

Que dire du match pour vous intéresser ? L'hymne joué au début qui m'a filé des frissons, le niveau de jeu n'était pas trop mal si ce n'est une indiscipline chronique des Bleus. Ah oui, leur surnom aux Carabins, c'est les Bleus. Du coup tu ne te sens pas trop perdu quand dans les tribunes ça chante : "Allez les Bleus". L'attraction qui a attiré le plus de monde c'était la présence de l'hypnotiseur Messmer dans les tribunes. Il a hypnotisé trois personnes pendant la première mi-temps puis les a fait revenir dans la deuxième déguisés en lapin en leur faisant faire les pom-pom girls devant tout le monde avant de les réveiller. Je guetterai la vidéo sur Internet pour vous la faire parvenir, c'était assez cocasse.

Score finale 36-3 pour Montréal (youhouu) mais ce n'était qu'un match de présaison donc pas de grand enjeu sportif. Les choses sérieuses commenceront le 11 septembre pour le premier match à domicile de la saison. Et j'espère alors pouvoir voir une vraie ambiance universitaire comme dans les campus américains avec tout le stade qui hurle sur l'adversaire et qui encourage son équipe. Vous aurez des nouvelles à ce moment-là.

J'ai pris quelques photos pour vous montrer un peu à quoi ça ressemble.

Le billet du match
Le parfait casse-croûte du supporter
Le stade vu de ma place
Encore le stade vu de ma place
Et là avec les joueurs dessus (ok, vous aviez deviné)
Vous avez maintenant tous les détails de cette folle journée. Demain c'est le grand jour avec l'arrivée du bon William et le début de la pré-rentrée. Plus de détails dans un prochain épisode. A tantôt !

Hostie, calice et tabernacle !

Nous, je ne t'insulte pas en québécois dans ce titre cher lecteur, je te préviens que je vais te parler d'un sujet fort intéressant et particulier ici : la messe. "Oh, non, tu avais dit intéressant..." Hé, la messe c'est important et intéressant, ok ? Surtout ici, vous allez voir.

Me voici donc, dimanche matin, à me rendre à la messe à la paroisse la plus proche : Saint Albert le Grand, paroisse reliée à un couvent de ... dominicains ! Voilà qui fera plaisir à mes parents. Et c'est une expérience un peu particulière la messe ici. Déjà, l'accent. Oui, on  en revient toujours au même point mais je vous jure qu'il faut un vrai temps d'adaptation. Petite parenthèse : je rencontre de plus en plus de gens qui sont là depuis six mois seulement et qui ont déjà un accent parfois prononcé et certaines expressions typiquement locales, j'ai peur pour l'intégrité de mon langage...

La messe ici, c'est un peu spécial. Déjà, on expédie le début de la cérémonie : un chant et hop, première lecture. Ensuite évangile puis homélie, là tout va bien. Vient ensuite la consécration. Bam, direct. Et alors, je ne sais pas si c'est pareil partout au Canada ou juste dans cette paroisse mais le prêtre appelle une dizaine de personnes sur l'autel pour faire le rite avec lui. Genre les gens qui donneront la communion ensuite. Surprenant mais pourquoi pas. Derrière on repart pour les intentions de prière.doxologie, Notre-Père en se donnant tous la main (comme dans ma famille donc ça c'est plutôt sympa) puis communion puis salut, bye ! D'ailleurs la communion c'est étrange aussi : les hosties ressemblent à des morceaux de pita qu'on trempe ensuite dans le vin (le sang du Christ donc, suivez un peu !). Mais personne ne nous la donne, ne l'annonce, ne dit rien. On se sert, on trempe et voilà, merci.

C'est tout donc ! Ca pourrait donc être un peu expéditif si les chants ne duraient pas siiiii longtemps... Une heure en tout, une messe normale en somme. Enfin, l'essentiel c'est de "Prier dans son coeur" (oui Maman) et c'est chose faite. Après une semaine ici, je peux dire que tout ne va pas trop mal et que la suite s'annonce tout à fait sympathique. Donc merci petit Jésus, merci à toi, cher lecteur de venir prendre de mes nouvelles.

Et à tantôt !

vendredi 21 août 2015

Iciiii, c'est Montréal !

Même à l'autre bout de l'Océan Atlantique, il est difficile de se défaire de ses vieilles habitudes. Quelles habitudes cher lecteur ? Eh bien, déjà, celle de dormir avec les rideaux ouverts mais, en l'occurrence, cela n'intéresse personne. Non, en revanche aller regarder un match du Paris-Saint-Germain dans un bar malgré six heures de décalage horaire, ça, c'est une expérience qui vaut la peine d'être racontée.

Me voici donc, à peine une semaine après avoir débarqué, à rechercher sur Internet le bar le plus proche qui diffusera la rencontre entre Montpellier et Paris. Ô joie, il y en a un à un petite demi-heure de l'appartement. Coup d'envoi 20h30 en France, 14h30 ici. Et me voilà dans "Le Laurier", bar un peu caché à l'angle d'une rue (rue Laurier, comme par hasard) mais avec un capacité étonnamment grade une fois rentré dedans.

J'étais arrivé un peu en avance, la page de l'événement sur Facebook affichait 145 participants prévus. Nous n'avons été que 12 au maximum mais l'ambiance était là. Une très grande majorité de Français compose le public. Seul un Québécois (si l'on se fie à l'accent prononcé) se distingue parmi la foule de supporters. Les autres sont des anciens parisiens ayant atterri à Montréal. Le responsable de tout ça, c'est Alexis. Il m'explique en préambule de la rencontré qu'il est arrivé il y a 5 mois à Montréal après avoir laissé le brouhaha parisien pour la tranquillité canadienne. Il est responsable d'une équipe de football dans le quartier Rosemont, au Nord-Est de Montréal, et il espère monter une équipe dans les hautes sphères des championnats locaux. Quand j'aborde la question des 250 mille personnes inscrites sur la page Facebook (tout de même), il réplique que ce sont pour la plupart des gens à Paris qui sont passé par Montréal à une époque. Ce qui explique le fort nombre de participants prévus : la majorité n'a même pas vérifié que le rendez-vous était à Montréal.

La rencontre n'a pas été particulièrement intéressante en dehors d'une danse de célébration de Matuidi ressemblant à la démarche d'un poulet et un arrêt du poing de Kevin Trapp qui, après trois matches de Ligue 1, peut enfin affirmer qu'il a eu à sauver un tir adverse. 1-0, Paris leader, super. Moment cocasse lorsque la serveuse (seule représentante de la gent féminine pendant presque 55 minutes de match) a demandé pourquoi un premier but a été refusé au PSG et qu'Alexis lui a alors expliqué la règle du hors-jeu. Il y a des choses qui resteront les mêmes sur tous les continents.

Une fois le match terminé, je me retrouve dehors avec Alexis donc, un des ses camarades et plusieurs autres supporters qui ont quitté leurs bureaux à 14h pour venir suivre le match. Et là, j'en apprends un peu plus sur l'organisation locale du groupe. Le PSG Club Montréal a été créé il y a huit an par un Parisien débarqué ici (original). Ils sont officiellement reconnu comme club partenaire du PSG au Canada mais avec pour seul avantage de pouvoir se la raconter parce que concrètement, ça n'apporte rien d'après Alexis. Le groupe avait même un bar avec qui ils étaient partenaires : le Parc des Princes. Oui, c'est quand même assez clair comme nom. Sauf qu'étant trop axé PSG et football, le bar n'arrivait plus à boucler ses fins de mois et faisait payer les entrées pour les matches. Résultat, désertion des supporters et clé sous la porte cet été. Il a alors fallu trouver un point de chute : Le Laurier. Le bar est assez connu des amateurs de sports de la ville et diffuse évidemment tous les matches du Canadien (vous vous rappelez ? On a dit que ça maintenant il fallait comprendre que c'est l'équipe de hockey). Un habitué m'explique que lors des playoffs à la fin de la saison de NHL, le bar est rempli une heure avant et les clients roulent sous la table trente minutes avant la mise au jeu.

Le PSG Club Montréal a donc réussi à négocier la diffusion de tous les matches du PSG sur écran géant au Laurier. L'avantage est qu'avec le décalage horaire, le bar est souvent vide au milieu de l'après-midi et cela ne risque pas de perturber les matches de hockey une fois que la saison aura commencé. Par contre "Qui veut venir le dimanche après-midi s'enfermer dans un bar quand il fait beau ?" s'interroge Alexis. Ce à quoi tous les gens autour ont répondu en le for intérieur en souriant : "Ben, moi !"

L'ambiance ayant été fort agréable, je décide d'y retourner dans une semaine pour la réception de Monaco à Paris. Et cette fois-ci, grâce à William qui va faire office de transporteur, j'aurai la tenue appropriée : maillot +écharpe ! Un cliché qui viendra évidemment enrichir ce blog.

Vous savez tout de cette folle après-midi. A tantôt !

jeudi 20 août 2015

Foyer, doux foyer

Ahh, la douce chaleur du foyer que l'on peut enfin appeler maison. Enfin, presque. Cher lecteur, après trois jours dans l'ambiance hippie de l'auberge de jeunesse, sache que j'ai retrouvé la quiétude de la civilisation. Mais, pour quelques jours seulement. Pour l'instant, j'ai déménagé dans un appartement de remplacement, le temps que l'appartement que nous aurons toute l'année soit libre, soit le 31 août.

Qu'ai-je fait depuis la (lointaine, je m'en excuse) dernière fois que j'ai rendu des comptes sur ce blog ? Je suis allé à la découverte du Vieux-Montréal. Hier soir et aujourd'hui d'ailleurs, tellement c'était sympa. La vieille ville a cette particularité d'être l'une des seules (d'après le guide) à avoir gardé son aspect original depuis sa création. Je n'ai pas encore appris par coeur les dates et les noms mais cela viendra je vous le promets. En temps voulu, ce blog sera le parfait petit guide de la vieille ville et de ses monuments.

En tous cas, ce que je peux dire pour l'instant c'est que les bâtiments sont beaux, les bars sympas, les boutiques florissantes d'effets aux couleurs des Canadiens (l'équipe de hockey locale, ça il va falloir que vous l'intégriez vite) ce qui n'est pas de bon augure pour mes finances futures. Mais le plus sympa dans cette partie de la ville, c'est le vieux port. Le vieux port qui borde le fleuve Saint-Laurent a été bien aménagé et n'est pas sans rappeler les quais de Nantes pour ceux qui ont déjà été au Sud de la Bretagne (pas DANS le Sud de la Bretagne, AU Sud, en dessous quoi). Pleins de petits vendeurs de merdouilles, des promenades, des restaurants et probablement le meilleur terrain d'accrobranche que j'ai jamais vu : dans des bateaux pirates !

EST-CE QUE C'EST PAS GÉNIAL ??
En tous cas, moi ça me fait rêver. Bon pas tout seul. Donc ceux qui viendront me voir seront obligés de venir faire un tour avec moi. Oui, oui, oui, même s'il fait -20°C !

Voilà, cela est fort concis pour une fois mais maintenant que j'ai un toit, il faut s'occuper de tout ce qui va avec : nourriture, linge sale et sociabilisation avec les colocataires d'une semaine. Une fois dans le vrai appartement, vous aurez plus d'informations. En attendant reposez-vous bien car ce soir, il y a match. Et même avec six heures de décalage horaire, je ne vais pas rater ça ! Donc demain, j'espère pouvoir vous parler des fans du PSG que je vais rencontrer pour la diffusion du match au bar local.

Brave gens, à tantôt !

mardi 18 août 2015

Et une poutine, une !

Cette journée s'annonçait bien. Je ne savais pas encore à quel point ! Première nouvelle pour rassurer mes parents (et tout ceux qui s'inquiéteraient), j'ai trouvé un appartement ! Enfin, William et moi avons un appartement puisque, je rappelle à ceux qui avaient manqué cette information, que l'ami Pouts et moi-même serons en collocation l'an prochain. Assez grand, bien placé, proche du bar à sport, de l'église et du métro (dans cet ordre), c'est parfait. Vous aurez bientôt une adresse pour envoyer vos cartes postales et vos dons.

Autre bonne nouvelle : 50% de mes objectifs canadiens sont accomplis ! Parfaitement. Avant de partir j'ai fixé deux objectifs qui devraient être remplis pour que ce séjour soit réussi : voir un match des Canadiens de Montréal à la patinoire (bon, là il faut attendre 50 jours avant le match d'ouverture donc on a encore de la marge) et manger de la poutine. Check ! Une fois les deux objectifs remplis, je rentre ! Non, c'est une blague...

Bon mais qu'est ce que c'est la poutine ? Ça :
Hmmm, que ça donne envie.
Alors oui, vu comme ça, personne n'en veut. Des frites (les trucs jaunes), des grains de fromage sans grand goût (les trucs blancs) et de la sauce... euh, de la sauce (le truc marron). Alors, ce n'est pas l'explosion de saveur mais qu'est-ce que c'est bon ! Et encore, là c'est la classique. On peut ajouter à peu près tout ce qu'on veut : du bacon, de la viande, des champignons, des légumes, de la sauce, de la feta, du guacamole... Bref, d'ici mon départ j'aurai le temps de goûter tout ce qui se fait. Enfin, à intervalles réguliers parce que derrière, j'avais un peu du mal à marcher.

Pour manger de la poutine à Montréal, une adresse : la Banquise. Apparemment, c'est la référence locale et vu le large choix, je confirme (mon estomac aussi). Pour à peine 7 dollars canadiens soit 4,8€ vous avez largement mangé. Bon, peut-être pas très équilibré mais vous n'avez plus faim. D'ailleurs, l'ami Niels, familier avec les lieux, m'a soufflé la bonne idée de faire un reportage sur la Banquise (non, pas avec les pingouins, vous n'avez rien suivi !). J'espère pouvoir faire une petite interview des propriétaires du restaurant pour ce blog, ce serait passionnant. Petite info rigolote ; ils sont ouverts de 00h00 à... ben 00h00 ! Oui, oui, à chaque heure du jour et de la nuit, vous pouvez vous caler pour les huit prochaines heures.

Sur ces bonnes paroles, il est temps pour moi d'aller profiter de la vie pré-nocturne de Montréal. A tantôt !

lundi 17 août 2015

Bienvenue à Montréal, tabernacle !

Eh bien, je crois qu'il est temps de me lancer.

Chers amis, parents, lecteurs curieux, l'aventure a enfin commencé. Six mois après avoir pris la résolution de venir passer un an à Montréal, me voici arrivé au Québec.

Pour les curieux, le voyage en avion a été agrémenté par une série de films pour le moins hétéroclite : Avengers 2 - L'Ere d'Ultron, Jurassic Park et Cendrillon, l'action-movie sorti récemment. Oh, rassurez-vous, mon avis était déjà bien tranché sur ce dernier avant le visionnage du film et il est confirmé : c'est nul. Mais la plus grosse déception (et là, je vais m'attirer l'ire d'une grande majorité de mon lectorat mais le sens du devoir me pousse à révéler la vérité) c'était quand même Jurassic Park. Sérieusement : le dino crie, les gamins crient, les dinos crient, les gamins crient, cache-cache, escalade de barrière, les dinos crient, les gamins crient et caetera.

Passons ces considérations matérielles pour du plus croustillant : l'arrivée en ville. Déjà, première bonne impression, le bus est doté du wi-fi ! Non mais sans rire, en France on n'a toujours pas de prises dans tous les TGV. Donc un bon point pour toi, Canada. L'auberge Alexandrie (Haaa...) où je suis descendu ne paye pas de mine mais elle a l'avantage d'avoir une connexion stable et une station de métro proche. De là, on s'attelle à la mission la plus importante de ce début de séjour : trouver un toit ! L'agence que l'on avait repéré en ligne semble nous faire à nouveau faux-bond et le moral peine à surmonter cette nouvelle désillusion.

Pour se remettre du baume au coeur, une seule solution : se remémorer son objectif ! Direction donc le Centre Bell, patinoire des Canadiens de Montréal. Là, se promettre que l'on viendra au moins une fois, si ce n'est plusieurs, pendant l'année, baver devant la vitrine du magasin rempli de casquettes et de t-shirts et se promettre que l'on va revenir ici aussi. Une sortie succincte mais qui aura rempli son rôle : remotiver les troupes. De retour à l'auberge, les annonces pleuvent et il faut organiser son emploi du temps de demain.

Je dois reconnaître en passant que ce que l'on m'avait annoncé sur les Canadiens est vrai : tout le monde se tutoie, tout le monde est gentil, tout le monde discute avec son voisin. Dans l'avion, on reconnaissait tout de suite les Français des Canadiens, c'étaient ceux qui avaient lancé un film dès le décollage de l'avion (mea culpa...). Autre chose étonnante, la capacité des gens à passer de l'anglais au français et inversement. Dans le métro, les gens parlent les deux langues en même temps ce qui donne un bruit d'ambiance assez étrange, l'accent renforçant cette ambiance un peu déroutante au début.

Ce sera tout pour ce premier post. Le but de ce blog n'est pas non plus d'être un journal intime, je m'astreindrai à faire plutôt des reportages que des billets d'humeur. Mais comme pour l'inauguration,
on fait dans le sentimental, sachez que vous me manquez déjà un peu ! Maintenant que c'est dit, ne comptez plus sur moi pour m'épancher.

A tantôt !