samedi 26 septembre 2015

Non, il n'est pas encore congelé

Cher lecteur, tu m'en veux et c'est normal. Cela fait désormais plus d'une semaine que je n'ai plus donné de nouvelles sur ce blog, et j'en suis navré. Le fait est que, le temps passant, les choses commencent à se poser petit à petit. De plus, l'actualité sportive étant de plus en plus fournie (Ligue 1, NFL, Ligue des Champions, Coupe du Monde de rugby)(j'espère que vous avez vu cette fabuleuse victoire des Gallois sur les damnés Anglais) j'ai de moins en moins de temps pour vous envoyer des nouvelles.

Mais je ne suis pas encore tombé dans la routine pour autant ! Premièrement, j'ai récupéré l'ancien vélo de l'ami Gilles. Et ça, c'est une vraie amélioration. Plus besoin de compter sur les transports, parfois longs à attendre, pour se rendre en ville ou en cours. Le problème, et c'est ce que j'allais aborder ensuite, c'est qu'il s'est subitement mis à faire FROID ! En trois jours, on a perdu 10 degrés ! Il ne neige pas encore, on a 14 degrés de marge, mais ça commence à se rapprocher sensiblement. Ce qui est aussi une bonne nouvelle parce que ça veut dire que le hockey va reprendre. Mais pour le vélo, c'est moins marrant.

Sinon, dans un registre plus perso-centré, jeudi dernier, certains n'ont pas manqué de me souhaiter un joyeux anniversaire. Pour ceux qui ne le savaient pas (oui, après tout, vous n'êtes pas obligé de connaître ma date d'anniversaire par cœur), j'ai atteint l'âge... critique des 25 ans. Je profite de l'occasion pour remercie tous ceux qui ont pensé à moi en ce jour difficile. Je dois avouer qu'au delà du symbole de quart de siècle, c'est surtout la perspective de me dire que si le jour de mes 15 ans, on m'avait dit que je serai à Montréal 10 ans plus tard je n'y aurai jamais cru. Et pour ça, je danse la vie, je chante, la vie, je ne suis qu'amour.

Les prochains jours vont voir le retour tant attendu du hockey à Montréal ! Du vrai hockey. Pour l'instant il y a des matches mais ce n'est que la présaison, les matches amicaux en gros. Pourtant on sent que l'ambiance monte petit à petit en ville. Les journaux parlent encore plus de ça mais même les bus affichent des messages comme "Go Canadiens Go" pendant les matches ! J'ai hâte de voir ce que ça va donner pendant les vrais matches !

A tantôt

jeudi 17 septembre 2015

Aujourd'hui, à la une

Je t'en ai déjà parlé, cher lecteur, mais j'ai maintenant la preuve de ce que j'avançais : un article tout beau, signé par mes soins, dans la page Sport du journal de la fac ! Et, ô joie, celui-ci est même annoncé en une du journal, honneur suprême pour une première. Pour vous permettre de profiter de cette entrevue (oui, ici on ne dit pas interview), voilà ce que ça donne.


Alors, forcément, ça rend moins bien que sur du papier, mais c'est l'idée. Et puis, je vous aime bien, mais je ne vais pas vous envoyer le journal par la poste, ce n'est pas comme si ça allait me coûter un bras.

Sur ce, bonne lecture et à tantôt !

samedi 12 septembre 2015

I had a dream

J'avais un rêve, cher lecteur. Un rêve dans lequel je passais un an à Montréal. Et dans ce rêve, j'allais voir un match de hockey sur glace au Centre Bell. Eh bien ce rêve va se réaliser. Depuis aujourd'hui, je suis l'heureux (euphémisme) titulaire d'un billet pour aller assister à la rencontrer entre les Canucks de Vancouver et les Canadiens de Montréal.

Plusieurs fait rigolos sur ce match. Déjà, la plupart d'entre vous connaissent les Canucks de Vancouver pour être la franchise préférée de Robin Scherbatsky, incarnée par la belle Cobie Smulders, dans How I Met Your Mother.

But, hummm

Deuxièmement, un des joueurs les plus "punchy" de ces dernières années à Montréal, Brandon Prust, est parti cet été pour Vancouver. Au plus grand dam des supporters. Ce match sera son premier match à Montréal sous ses nouvelles couleurs et ce genre d'événement est toujours beau à vivre.

Enfin, c'est un match "unique" cette saison puisque Vancouver est un équipe de l'ouest et Montréal une équipe de l'est. Dans le championnat nord-américain, les équipes des deux conférences ne jouent que deux fois l'une contre l'autre chaque année, une fois dans chaque ville. Quand d'autres équipes viennent plusieurs fois par an à Montréal, les Canucks ne feront qu'une seule fois le déplacement. Et quand on sait que les équipes de l'ouest pratiquent souvent un jeu très offensif, le spectacle promet d'être au rendez-vous.

Cet événement sera évidemment relaté sur ce blog en détail pour vous faire vivre cette soirée qui s'annonce riche en émotions.

A tantôt !

mercredi 9 septembre 2015

Profession : journaliste

Ca y est, cher lecteur, j'ai le plaisir de t'annoncer que je suis officiellement journaliste ! "Quelle différence avec avant en fait ?" Hmm, bonne question... Eh bien je suis officiellement journaliste au Canada ! Ça, c'est de la différence.

Sur quoi s'appuie cette déclaration empreinte de fierté et de narcissisme ? Oui, c'est vrai, qu'est ce qui définit un journaliste ? Pour ceux qui veulent une vraie réponse, j'ai eu un cours trois heures là dessus hier soir, je suis prêt ! Pour les autres, disons que c'est quelqu'un qui pratique le journalisme. Facile mais vrai. Or, ce mardi 8 septembre a été une journée pleine de journalisme pour moi.

Pour le compte de Quartier Libre, le journal de l'Université de Montréal, j'ai été visiter les nouveaux vestiaires de l'équipe de football de la fac. Au milieu de tous les grands médias de sport locaux (RDS, TVA Sports, Radio Canada, et autres) il y avait le petit Raoul avec son enregistreur et son carnet de notes.

Sauf que petit Raoul n'est plus si petit que ça et que les vestiaires des Carabins, ils sont pas mal (non, vraiment, c'est des super vestiaires pour une équipe universitaire, c'est des installations de pro) mais quand on a fait les vestiaires de Wembley, on ne se laisse pas impressionner. On prend plein de notes et on rentre rédiger.

Pourquoi tant de hâte ? Mais parce qu'il faut y retourner ensuite. Et pour interviewer un des joueurs cette fois-ci. Le jeune Louis-Mathieu Normandin, receveur de son état chez les Carabins de Montréal, talentueux joueur et étudiant puisqu'il a été titulaire d'une bourse pour ses performances en cours et sur le terrain. Vous en saurez plus sur lui dès que le journal paraîtra, soit mercredi prochain il me semble.

Pour ce qui est de la présentation du vestiaire, c'est ici http://quartierlibre.ca/un-nouveau-vestiaire-pour-les-carabins/

Bonne lecture et à tantôt !

dimanche 6 septembre 2015

Du travail, encore du travail !

(pour le titre il y a une référence ici https://www.youtube.com/watch?v=OEQ83NHk6v0 Les vrais reconnaîtront, les autres m'imagineront en train de maugréer dans ma barbe un peu comme ça)

Cher lecteur, en ce dimanche tranquille au Québec, il m'a été donné le temps de m'atteler à un exercice que je n'avais plus pratiqué depuis fort longtemps : les devoirs ! Que ceux qui pensent "C'est vrai, depuis au moins 24 ans" quittent cette page en ayant honte d'eux.

Le retour sur les bancs de la fac n'implique pas seulement de retrouver l'ambiance studieuse d'une classe mais également l'ambiance studieuse de son bureau à domicile. Alors certes le bureau ici ressemble très fortement à un canapé de salon mais qu'importe.

Comme je le disais à mon colocataire avant d'écrire ce blog, faire ses devoirs, c'est un petit peu comme faire le Tour du Mont-Blanc (en marchant, pas en courant comme ce dingue de Nicolas Fabre l'a fait récemment. Encore bravo mec !) : le faire c'est chi**t mais le finir c'est jouissif. Personne ne se dit avec plaisir : chouette des devoirs. Par contre tout le monde fait une petite danse de victoire quand c'est fini. Moi, ma danse de victoire, c'est de partager avec vous le fruit de ce travail.

En exclusivité, mes réflexions sur l'évolution du métier de journaliste.

Le journaliste du 21e siècle doit-il être un geek ?
Au vu de la lecture de l’article de Mercier et  Pignard-Cheynel Mutations du journalisme à l’ère du numérique : un état des travaux, publié en 2014 dans la Revue française des sciences de l’information et de la communication, une question me vient à l’esprit : les journalistes de demain doivent-ils être des geeks ? Peuvent-ils exister sans Twitter ni Facebook ou bien sans tenir un blog sur internet ?
Je crois qu’il est indispensable aujourd’hui d’au moins comprendre comment fonctionne l’information en ligne. Sans forcément être un adepte quotidien de Twitter, il faut être capable de retrouver un tweet, savoir comment fonctionnent les hashtags car cela peut amener une piste ou une information pour un reportage.
Le journalisme en ligne est avant tout du journalisme. Il a les mêmes règles d’écriture et exige une même rigueur. Le contenu sera le même, c’est le contenant qui change. Pour un média numérique, l’ajout de liens hypertexte est important alors qu’un tel outil n’existe pas sur le papier. Tout comme le fait d’ajouter une vidéo à un article en ligne. Un journaliste qui se contenterait de copier-coller son texte papier sur le net ne ferait plus vraiment du journalisme.
Si rien ne remplace le terrain pour trouver des sources ou des informations, la toile peut se révéler un formidable outil pour démarrer ses recherches. Il est important de savoir où et comment chercher de telles informations car Internet peut vite se révéler chronophage si l’on ne sait pas s’en servir efficacement.
Les journalistes qui exercent depuis des années peuvent être récalcitrants à l’idée d’utiliser toutes ces nouvelles technologies mais elles sont parties intégrantes du journalisme d’aujourd’hui et de demain. C’est pour cela qu’il est important que les formations de journalistes incluent des éléments d’apprentissage de ces nouvelles technologies. Ne serait-ce que pour s’en servir de manière minimale car elles ne suffisent pas pour être un bon journaliste. Mais les exclure totalement revient à se priver d’une partie importante de la panoplie d’un journaliste aujourd’hui. 

D'ailleurs ce blog n'est-il pas un peu le reflet de la pensée exprimée dans ce billet ? Vous avez quatre heures.
A tantôt !

vendredi 4 septembre 2015

E.T Téléphone Maison

Ca y est, cher lecteur, je suis on ne peut plus installé à Montréal. Quelle différence avec le début de semaine et l'aménagement au sein du nouvel appartement ? L'appartenance à la communauté téléphonique de Montréal ! Non, tu ne rêves pas, cher lecteur, je suis désormais équipé d'un téléphone mobile intelligent local.

En fait pour être tout à fait précis, il s'agit de mon ancien téléphone équipé d'une carte locale. Et, ô joie, cette carte me permet d'appeler partout au Canada, d'envoyer des sms partout dans le MONDE (!) et également de recevoir des appels de partout dans le monde. Et ce, sans aucune limite de temps. Donc si vous vous retrouvez à la fin du mois et que vous ne savez pas quoi faire du crédit que vous avez en trop, n'hésitez pas à m'appeler (prenez toutefois en compte les six heures de décalage horaire, que je ne sois pas trop agressif en décrochant le téléphone à 3 heures du matin, heure locale).

Autre bonne nouvelle, qui réjouira les personnes appartenant à la catégorie "Paternel" (donc juste une personne en fait, mais vous avez le droit de vous réjouir tout autant) : je suis officiellement journaliste pour le journal de l'Université ! Le timing étant une qualité essentielle dans ce métier, j'ai eu la chance/le talent de me présenter au local du journal au moment où ils recherchaient quelqu'un pour faire l'interview d'un joueur de l'équipe de foot US de la fac, l'autre journaliste ayant eu un empêchement. Me voilà donc sommé d'aller rencontrer le jeune Louis-Mathieu Normandin, receveur pour les Carabins de Montréal et titulaire d'une bourse sportive. Vous en saurez plus dans la prochaine édition de Quartier Libre. Et si vous n'avez pas accès à ce canard de qualité (© Jacques-Etienne), je vous ferai parvenir une version numérique.

Comble du bonheur, le journal est à la recherche (était en fait, puisque je compte bien m'atteler à cette tâche) d'une personne pouvant/voulant couvrir les matches de l'équipe de football en direct sur Twitter puis à faire le résumé sur le site internet. Le tout en étant accrédité pour les matches, peut-être même pour les matches à l'extérieur. Ils recherchent également d'autres sujets sportifs que je ne manquerai pas de proposer et de réaliser pour le compte de l'édition papier et de l'édition numérique. Le tout étant rémunéré, je ne peux que me réjouir de cette opportunité qui va me permettre de faire ce que je préfère : joindre l'utile à l'agréable, dans une situation où l'utile peut s'apparenter à l'agréable et vice-versa.

J'allais oublier le plus important : +1 438-928-1784. Vous l'avez compris c'est mon numéro de téléphone. Tapez le directement comme ça, pour les sms ou pour les appels, et ça devrait arriver sur mon portable. Enfin, je crois. Si ça ne marche pas, dites le moi, je trouverai la solution.

Ah et pour ceux qui chérissent leur forfait et ne peuvent le dépenser à outrance, j'ai toujours Skype/Whatsapp et Facebook donc c'est pas comme si vous n'aviez aucun moyen de me joindre. Pour raconter quoi ? Je ne sais pas. Votre vie, par exemple.

A tantôt