lundi 31 août 2015

Foyer Doux Foyer, version 2.0

Cher lecteur, ta perplexité est compréhensible. Je n'ai toujours pas écrit 10 articles sur ce blog que déjà je reprends un titre que j'avais déjà utilisé. Manque d'inspiration ? Que nenni ! Si tu avais suivi mes pérégrinations, tu saurais, cher lecteur, que c'est aujourd'hui le jour officiel où William et moi emménageons !

Pendant une semaine, nous avions un appartement d'appoint, le temps que celui que nous réservions pour l'année soit libre. Et c'est désormais chose faite. Nous avons étrenné l'appartement et avons eu le plaisir de découvrir quelques détails qui nous ont assuré que cette année allait se passer pour le mieux.

Premier très bonne surprise : la présence d'une console de jeu Nintendo 64. Avec, s'il vous plaît, Mario Kart 64 et Goldeneye, deux monuments du jeu vidéo. Le tournoi de l'année entre William et moi est déjà parti, et mal parti puisque j'ai été défait à Goldeneye et que l'ordinateur a sournoisement promu William vainqueur du Grand Prix alors que nous étions à égalité de points... L'année va être longue !

Nos chambre sont plutôt spacieuses, tout comme la pièce à vivre qui fait salon/cuisine/salle à manger. La salle de bain est également une bonne surprise puisqu'en plus d'une douche il y a une baignoire à jets ! Idéal pour se prélasser lors des froides journées d'hiver.

Comme des images valent mieux qu'un long discours, je vais joindre à ce post une petite vidéo de visite de l'appartement. J'ai longtemps conspué mon frère Louis qui faisait de même dans sa chambre d'hôtel thaïlandaise mais force est de constater que l'idée n'est pas si mal (l'intelligence blablabla...).


pour ceux qui ne peuvent pas voir la vidéo elle est ici aussi : https://youtu.be/zEqhZfw9xSs


Voilà, cher lecteur, il ne me reste plus qu'à te donner mon adresse :

Mr Raoul Villeroy de Galhau (oui, bon, ça vous le saviez)
5870 A Avenue McShane (le A est important)
MONTREAL QC     H3S 2G3 (Un espace entre MONTREAL et QC, plusieurs entre QC et H3S et un à nouveau entre H3S et 2G3)
CANADA (Ca, vous le saviez aussi)

Il va sans dire que toutes vos cartes postales sont les bienvenues, ainsi qu'envoi d'espèces, dons, chèques et autres. Et plus d'excuse pour ne plus venir puisque vous avez l'adresse et que vous avez vu qu'il y a de la place.

Alors, à tantôt !

jeudi 27 août 2015

Un post avec des mots et/ou des phrases et/ou de la ponctuation

Cher lecteur, mes plus plates excuses. Comme me le faisait justement remarquer un fan assidu récemment, cela fait longtemps que je n'ai plus donné de nouvelles ici. Le train-train du quotidien m'a déjà rattrapé et je suis englouti dans la routine de la rentrée étudiante. Aussi, pour toi cher lecteur, voici le récit peu commun des courses au supermarché canadien !

Oui parce qu'ici, il y a quand même plusieurs choses assez particulières à savoir avant d'aller faire ses courses au supermarché. Déjà : oubliez la nourriture française et surtout le fromage. Ça coûte un bras à chaque fois et j'ai pas confiance dans des trucs qui ont voyagé aussi longtemps.

Deuxième surprise : les jus de fruits. Vous savez, quand vous achetez du jus "multivitaminé" (qui n'a de vitamines que le nom en fait, il faudrait plutôt dite "multifruits" mais passons), il y a toujours la liste des fruits présents dedans. Sauf que là, la liste est présentée ainsi : Pommes et/ou raisins et/ou oranges et/ou banane. Donc en fait, en achetant une brique, si vous n'avez pas de chance, vous n'avez que du jus de pomme, c'est ça que ça veut dire ? C'est tout de même bizarre comme présentation reconnaissez.

Autre élément surprenant : les steaks hachés. Il n'y en a pas ! On a fait trois fois le tour du magasin avec William entre le rayon frais, le rayon surgelés et le rayon boucherie. Rien ! On est à la frontière avec les Etats-Unis (relativement, presque) et il n'y a pas un seul steak haché à la ronde ! Comment on va faire nos barbecues/match de football américain nous ?

Enfin, sachez ici que si votre supermarché est fermé pour X ou Y raison, vous pouvez toujours aller à la pharmacie. Oui, oui, la pharmacie, c'est un petit peu le magasin du coin avec des fringues, de la nourriture, du matériel scolaire, des magazines... ah et un peu de médicaments aussi. Donc quand ton propriétaire te dit fièrement : "Oui, il y a deux pharmacies au coin de la rue", il faut comprendre que c'est pratique pour toi pour aller faire les courses.

Enfin, avant de vous laisser vaquer, une petite info qui pourra toujours vous servir si vous vous promenez au Canada une fois. Tous les fours affichent la température en degrés Farenheit. Donc ce n'est pas la peine d'essayer de cuire vos pizzas ou vos nuggets avec 250° marqué sur le fous parce qu'à 120 degrés, même en restant 30 minutes dans le four, tout ce que vous aurez ce sont des nuggets tièdes et de la pizza molle. Sur ce, à tantôt !

dimanche 23 août 2015

Allez les Bleus !

Tu ne rêves pas, cher lecteur, tu as le droit à un deuxième article le même jour ! Et non, on ne va pas parler du match de rugby de l'équipe de France ou de la sélection pour le Mondial, contrairement à ce que tu as pensé en lisant le titre. "Le type n'a donc rien à faire de ses journées pour passer son temps à écrire des bêtises sur Internet..." Au contraire ! Après l'office dominical de ce matin (voir le résumé du match ici), il était temps pour moi d'aller à une autre grand-messe : celle du football. Attention, cher lecteur, ne commence pas à confondre football et soccer je te prie. Ici, le football, c'est le football américain (techniquement, c'est même du football canadien mais ceux qui voudront un exposé sur les différences entre les deux sports n'ont qu'à m'envoyer un mail).

Il se trouve que les Carabins de Montréal, l'équipe de l'Université de Montréal dont je fais partie (la fac, pas l'équipe !) jouait cette après-midi contre les Gee-Gees d'Ottawa au stade situé à une dizaine de minutes de l'appart. Les Carabins qui sont d'ailleurs champions en titre de la Coupe Vanier, soit champions universitaires du Canada. Coup d'envoi à 14h mais surtout tailgate à 11h ! Le tailgate c'est quoi ? C'est la meilleure idée que les Etats-Unis ont jamais eue. Plutôt que d'attendre bêtement le match chez soi, on vient en avance devant le stade avec son barbecue, sa bière et ses saucisses et on... ben on mange. Mais on fait la fête, il y a de la musique, tout le monde a son beau maillot sur les épaules et boit pour fêter le match. Si c'est pas bon esp' tout ça. Bon moi, vous l'avez compris, j'étais à un tailgate à l'église mais passons.

Que dire du match pour vous intéresser ? L'hymne joué au début qui m'a filé des frissons, le niveau de jeu n'était pas trop mal si ce n'est une indiscipline chronique des Bleus. Ah oui, leur surnom aux Carabins, c'est les Bleus. Du coup tu ne te sens pas trop perdu quand dans les tribunes ça chante : "Allez les Bleus". L'attraction qui a attiré le plus de monde c'était la présence de l'hypnotiseur Messmer dans les tribunes. Il a hypnotisé trois personnes pendant la première mi-temps puis les a fait revenir dans la deuxième déguisés en lapin en leur faisant faire les pom-pom girls devant tout le monde avant de les réveiller. Je guetterai la vidéo sur Internet pour vous la faire parvenir, c'était assez cocasse.

Score finale 36-3 pour Montréal (youhouu) mais ce n'était qu'un match de présaison donc pas de grand enjeu sportif. Les choses sérieuses commenceront le 11 septembre pour le premier match à domicile de la saison. Et j'espère alors pouvoir voir une vraie ambiance universitaire comme dans les campus américains avec tout le stade qui hurle sur l'adversaire et qui encourage son équipe. Vous aurez des nouvelles à ce moment-là.

J'ai pris quelques photos pour vous montrer un peu à quoi ça ressemble.

Le billet du match
Le parfait casse-croûte du supporter
Le stade vu de ma place
Encore le stade vu de ma place
Et là avec les joueurs dessus (ok, vous aviez deviné)
Vous avez maintenant tous les détails de cette folle journée. Demain c'est le grand jour avec l'arrivée du bon William et le début de la pré-rentrée. Plus de détails dans un prochain épisode. A tantôt !

Hostie, calice et tabernacle !

Nous, je ne t'insulte pas en québécois dans ce titre cher lecteur, je te préviens que je vais te parler d'un sujet fort intéressant et particulier ici : la messe. "Oh, non, tu avais dit intéressant..." Hé, la messe c'est important et intéressant, ok ? Surtout ici, vous allez voir.

Me voici donc, dimanche matin, à me rendre à la messe à la paroisse la plus proche : Saint Albert le Grand, paroisse reliée à un couvent de ... dominicains ! Voilà qui fera plaisir à mes parents. Et c'est une expérience un peu particulière la messe ici. Déjà, l'accent. Oui, on  en revient toujours au même point mais je vous jure qu'il faut un vrai temps d'adaptation. Petite parenthèse : je rencontre de plus en plus de gens qui sont là depuis six mois seulement et qui ont déjà un accent parfois prononcé et certaines expressions typiquement locales, j'ai peur pour l'intégrité de mon langage...

La messe ici, c'est un peu spécial. Déjà, on expédie le début de la cérémonie : un chant et hop, première lecture. Ensuite évangile puis homélie, là tout va bien. Vient ensuite la consécration. Bam, direct. Et alors, je ne sais pas si c'est pareil partout au Canada ou juste dans cette paroisse mais le prêtre appelle une dizaine de personnes sur l'autel pour faire le rite avec lui. Genre les gens qui donneront la communion ensuite. Surprenant mais pourquoi pas. Derrière on repart pour les intentions de prière.doxologie, Notre-Père en se donnant tous la main (comme dans ma famille donc ça c'est plutôt sympa) puis communion puis salut, bye ! D'ailleurs la communion c'est étrange aussi : les hosties ressemblent à des morceaux de pita qu'on trempe ensuite dans le vin (le sang du Christ donc, suivez un peu !). Mais personne ne nous la donne, ne l'annonce, ne dit rien. On se sert, on trempe et voilà, merci.

C'est tout donc ! Ca pourrait donc être un peu expéditif si les chants ne duraient pas siiiii longtemps... Une heure en tout, une messe normale en somme. Enfin, l'essentiel c'est de "Prier dans son coeur" (oui Maman) et c'est chose faite. Après une semaine ici, je peux dire que tout ne va pas trop mal et que la suite s'annonce tout à fait sympathique. Donc merci petit Jésus, merci à toi, cher lecteur de venir prendre de mes nouvelles.

Et à tantôt !

vendredi 21 août 2015

Iciiii, c'est Montréal !

Même à l'autre bout de l'Océan Atlantique, il est difficile de se défaire de ses vieilles habitudes. Quelles habitudes cher lecteur ? Eh bien, déjà, celle de dormir avec les rideaux ouverts mais, en l'occurrence, cela n'intéresse personne. Non, en revanche aller regarder un match du Paris-Saint-Germain dans un bar malgré six heures de décalage horaire, ça, c'est une expérience qui vaut la peine d'être racontée.

Me voici donc, à peine une semaine après avoir débarqué, à rechercher sur Internet le bar le plus proche qui diffusera la rencontre entre Montpellier et Paris. Ô joie, il y en a un à un petite demi-heure de l'appartement. Coup d'envoi 20h30 en France, 14h30 ici. Et me voilà dans "Le Laurier", bar un peu caché à l'angle d'une rue (rue Laurier, comme par hasard) mais avec un capacité étonnamment grade une fois rentré dedans.

J'étais arrivé un peu en avance, la page de l'événement sur Facebook affichait 145 participants prévus. Nous n'avons été que 12 au maximum mais l'ambiance était là. Une très grande majorité de Français compose le public. Seul un Québécois (si l'on se fie à l'accent prononcé) se distingue parmi la foule de supporters. Les autres sont des anciens parisiens ayant atterri à Montréal. Le responsable de tout ça, c'est Alexis. Il m'explique en préambule de la rencontré qu'il est arrivé il y a 5 mois à Montréal après avoir laissé le brouhaha parisien pour la tranquillité canadienne. Il est responsable d'une équipe de football dans le quartier Rosemont, au Nord-Est de Montréal, et il espère monter une équipe dans les hautes sphères des championnats locaux. Quand j'aborde la question des 250 mille personnes inscrites sur la page Facebook (tout de même), il réplique que ce sont pour la plupart des gens à Paris qui sont passé par Montréal à une époque. Ce qui explique le fort nombre de participants prévus : la majorité n'a même pas vérifié que le rendez-vous était à Montréal.

La rencontre n'a pas été particulièrement intéressante en dehors d'une danse de célébration de Matuidi ressemblant à la démarche d'un poulet et un arrêt du poing de Kevin Trapp qui, après trois matches de Ligue 1, peut enfin affirmer qu'il a eu à sauver un tir adverse. 1-0, Paris leader, super. Moment cocasse lorsque la serveuse (seule représentante de la gent féminine pendant presque 55 minutes de match) a demandé pourquoi un premier but a été refusé au PSG et qu'Alexis lui a alors expliqué la règle du hors-jeu. Il y a des choses qui resteront les mêmes sur tous les continents.

Une fois le match terminé, je me retrouve dehors avec Alexis donc, un des ses camarades et plusieurs autres supporters qui ont quitté leurs bureaux à 14h pour venir suivre le match. Et là, j'en apprends un peu plus sur l'organisation locale du groupe. Le PSG Club Montréal a été créé il y a huit an par un Parisien débarqué ici (original). Ils sont officiellement reconnu comme club partenaire du PSG au Canada mais avec pour seul avantage de pouvoir se la raconter parce que concrètement, ça n'apporte rien d'après Alexis. Le groupe avait même un bar avec qui ils étaient partenaires : le Parc des Princes. Oui, c'est quand même assez clair comme nom. Sauf qu'étant trop axé PSG et football, le bar n'arrivait plus à boucler ses fins de mois et faisait payer les entrées pour les matches. Résultat, désertion des supporters et clé sous la porte cet été. Il a alors fallu trouver un point de chute : Le Laurier. Le bar est assez connu des amateurs de sports de la ville et diffuse évidemment tous les matches du Canadien (vous vous rappelez ? On a dit que ça maintenant il fallait comprendre que c'est l'équipe de hockey). Un habitué m'explique que lors des playoffs à la fin de la saison de NHL, le bar est rempli une heure avant et les clients roulent sous la table trente minutes avant la mise au jeu.

Le PSG Club Montréal a donc réussi à négocier la diffusion de tous les matches du PSG sur écran géant au Laurier. L'avantage est qu'avec le décalage horaire, le bar est souvent vide au milieu de l'après-midi et cela ne risque pas de perturber les matches de hockey une fois que la saison aura commencé. Par contre "Qui veut venir le dimanche après-midi s'enfermer dans un bar quand il fait beau ?" s'interroge Alexis. Ce à quoi tous les gens autour ont répondu en le for intérieur en souriant : "Ben, moi !"

L'ambiance ayant été fort agréable, je décide d'y retourner dans une semaine pour la réception de Monaco à Paris. Et cette fois-ci, grâce à William qui va faire office de transporteur, j'aurai la tenue appropriée : maillot +écharpe ! Un cliché qui viendra évidemment enrichir ce blog.

Vous savez tout de cette folle après-midi. A tantôt !

jeudi 20 août 2015

Foyer, doux foyer

Ahh, la douce chaleur du foyer que l'on peut enfin appeler maison. Enfin, presque. Cher lecteur, après trois jours dans l'ambiance hippie de l'auberge de jeunesse, sache que j'ai retrouvé la quiétude de la civilisation. Mais, pour quelques jours seulement. Pour l'instant, j'ai déménagé dans un appartement de remplacement, le temps que l'appartement que nous aurons toute l'année soit libre, soit le 31 août.

Qu'ai-je fait depuis la (lointaine, je m'en excuse) dernière fois que j'ai rendu des comptes sur ce blog ? Je suis allé à la découverte du Vieux-Montréal. Hier soir et aujourd'hui d'ailleurs, tellement c'était sympa. La vieille ville a cette particularité d'être l'une des seules (d'après le guide) à avoir gardé son aspect original depuis sa création. Je n'ai pas encore appris par coeur les dates et les noms mais cela viendra je vous le promets. En temps voulu, ce blog sera le parfait petit guide de la vieille ville et de ses monuments.

En tous cas, ce que je peux dire pour l'instant c'est que les bâtiments sont beaux, les bars sympas, les boutiques florissantes d'effets aux couleurs des Canadiens (l'équipe de hockey locale, ça il va falloir que vous l'intégriez vite) ce qui n'est pas de bon augure pour mes finances futures. Mais le plus sympa dans cette partie de la ville, c'est le vieux port. Le vieux port qui borde le fleuve Saint-Laurent a été bien aménagé et n'est pas sans rappeler les quais de Nantes pour ceux qui ont déjà été au Sud de la Bretagne (pas DANS le Sud de la Bretagne, AU Sud, en dessous quoi). Pleins de petits vendeurs de merdouilles, des promenades, des restaurants et probablement le meilleur terrain d'accrobranche que j'ai jamais vu : dans des bateaux pirates !

EST-CE QUE C'EST PAS GÉNIAL ??
En tous cas, moi ça me fait rêver. Bon pas tout seul. Donc ceux qui viendront me voir seront obligés de venir faire un tour avec moi. Oui, oui, oui, même s'il fait -20°C !

Voilà, cela est fort concis pour une fois mais maintenant que j'ai un toit, il faut s'occuper de tout ce qui va avec : nourriture, linge sale et sociabilisation avec les colocataires d'une semaine. Une fois dans le vrai appartement, vous aurez plus d'informations. En attendant reposez-vous bien car ce soir, il y a match. Et même avec six heures de décalage horaire, je ne vais pas rater ça ! Donc demain, j'espère pouvoir vous parler des fans du PSG que je vais rencontrer pour la diffusion du match au bar local.

Brave gens, à tantôt !

mardi 18 août 2015

Et une poutine, une !

Cette journée s'annonçait bien. Je ne savais pas encore à quel point ! Première nouvelle pour rassurer mes parents (et tout ceux qui s'inquiéteraient), j'ai trouvé un appartement ! Enfin, William et moi avons un appartement puisque, je rappelle à ceux qui avaient manqué cette information, que l'ami Pouts et moi-même serons en collocation l'an prochain. Assez grand, bien placé, proche du bar à sport, de l'église et du métro (dans cet ordre), c'est parfait. Vous aurez bientôt une adresse pour envoyer vos cartes postales et vos dons.

Autre bonne nouvelle : 50% de mes objectifs canadiens sont accomplis ! Parfaitement. Avant de partir j'ai fixé deux objectifs qui devraient être remplis pour que ce séjour soit réussi : voir un match des Canadiens de Montréal à la patinoire (bon, là il faut attendre 50 jours avant le match d'ouverture donc on a encore de la marge) et manger de la poutine. Check ! Une fois les deux objectifs remplis, je rentre ! Non, c'est une blague...

Bon mais qu'est ce que c'est la poutine ? Ça :
Hmmm, que ça donne envie.
Alors oui, vu comme ça, personne n'en veut. Des frites (les trucs jaunes), des grains de fromage sans grand goût (les trucs blancs) et de la sauce... euh, de la sauce (le truc marron). Alors, ce n'est pas l'explosion de saveur mais qu'est-ce que c'est bon ! Et encore, là c'est la classique. On peut ajouter à peu près tout ce qu'on veut : du bacon, de la viande, des champignons, des légumes, de la sauce, de la feta, du guacamole... Bref, d'ici mon départ j'aurai le temps de goûter tout ce qui se fait. Enfin, à intervalles réguliers parce que derrière, j'avais un peu du mal à marcher.

Pour manger de la poutine à Montréal, une adresse : la Banquise. Apparemment, c'est la référence locale et vu le large choix, je confirme (mon estomac aussi). Pour à peine 7 dollars canadiens soit 4,8€ vous avez largement mangé. Bon, peut-être pas très équilibré mais vous n'avez plus faim. D'ailleurs, l'ami Niels, familier avec les lieux, m'a soufflé la bonne idée de faire un reportage sur la Banquise (non, pas avec les pingouins, vous n'avez rien suivi !). J'espère pouvoir faire une petite interview des propriétaires du restaurant pour ce blog, ce serait passionnant. Petite info rigolote ; ils sont ouverts de 00h00 à... ben 00h00 ! Oui, oui, à chaque heure du jour et de la nuit, vous pouvez vous caler pour les huit prochaines heures.

Sur ces bonnes paroles, il est temps pour moi d'aller profiter de la vie pré-nocturne de Montréal. A tantôt !

lundi 17 août 2015

Bienvenue à Montréal, tabernacle !

Eh bien, je crois qu'il est temps de me lancer.

Chers amis, parents, lecteurs curieux, l'aventure a enfin commencé. Six mois après avoir pris la résolution de venir passer un an à Montréal, me voici arrivé au Québec.

Pour les curieux, le voyage en avion a été agrémenté par une série de films pour le moins hétéroclite : Avengers 2 - L'Ere d'Ultron, Jurassic Park et Cendrillon, l'action-movie sorti récemment. Oh, rassurez-vous, mon avis était déjà bien tranché sur ce dernier avant le visionnage du film et il est confirmé : c'est nul. Mais la plus grosse déception (et là, je vais m'attirer l'ire d'une grande majorité de mon lectorat mais le sens du devoir me pousse à révéler la vérité) c'était quand même Jurassic Park. Sérieusement : le dino crie, les gamins crient, les dinos crient, les gamins crient, cache-cache, escalade de barrière, les dinos crient, les gamins crient et caetera.

Passons ces considérations matérielles pour du plus croustillant : l'arrivée en ville. Déjà, première bonne impression, le bus est doté du wi-fi ! Non mais sans rire, en France on n'a toujours pas de prises dans tous les TGV. Donc un bon point pour toi, Canada. L'auberge Alexandrie (Haaa...) où je suis descendu ne paye pas de mine mais elle a l'avantage d'avoir une connexion stable et une station de métro proche. De là, on s'attelle à la mission la plus importante de ce début de séjour : trouver un toit ! L'agence que l'on avait repéré en ligne semble nous faire à nouveau faux-bond et le moral peine à surmonter cette nouvelle désillusion.

Pour se remettre du baume au coeur, une seule solution : se remémorer son objectif ! Direction donc le Centre Bell, patinoire des Canadiens de Montréal. Là, se promettre que l'on viendra au moins une fois, si ce n'est plusieurs, pendant l'année, baver devant la vitrine du magasin rempli de casquettes et de t-shirts et se promettre que l'on va revenir ici aussi. Une sortie succincte mais qui aura rempli son rôle : remotiver les troupes. De retour à l'auberge, les annonces pleuvent et il faut organiser son emploi du temps de demain.

Je dois reconnaître en passant que ce que l'on m'avait annoncé sur les Canadiens est vrai : tout le monde se tutoie, tout le monde est gentil, tout le monde discute avec son voisin. Dans l'avion, on reconnaissait tout de suite les Français des Canadiens, c'étaient ceux qui avaient lancé un film dès le décollage de l'avion (mea culpa...). Autre chose étonnante, la capacité des gens à passer de l'anglais au français et inversement. Dans le métro, les gens parlent les deux langues en même temps ce qui donne un bruit d'ambiance assez étrange, l'accent renforçant cette ambiance un peu déroutante au début.

Ce sera tout pour ce premier post. Le but de ce blog n'est pas non plus d'être un journal intime, je m'astreindrai à faire plutôt des reportages que des billets d'humeur. Mais comme pour l'inauguration,
on fait dans le sentimental, sachez que vous me manquez déjà un peu ! Maintenant que c'est dit, ne comptez plus sur moi pour m'épancher.

A tantôt !